Le numérique est omniprésent dans notre quotidien et notre économie et il participe à l’essor de l’actuelle « société de la connaissance », que ce soit en France en Europe ou dans le monde. Qu’il s’agisse d’internet, des robots ou des nanotechnologies, le numérique façonne en partie notre avenir et les questionnements éthiques sur ses sciences et les technologies qui le fondent s’imposent donc, comme ils se sont avérés incontournables depuis un demi-siècle en biologie/santé et comme ils émergent dans les sciences liées à l’environnement.
Dans ce contexte, les acteurs publics français de la recherche dans ce domaine1, réunis au sein de l’alliance Allistene, ont décidé en 2012 de créer la CERNA .
La CERNA a pour mission d’aborder les questions d’éthique du numérique du point de vue des sciences et des technologies. Largement multidisciplinaire, elle fait appel pour ses travaux à des experts extérieurs et articule ses actions au niveau européen et international. Au-delà des études et préconisations qu’elle a vocation à fournir, la CERNA vise à sensibiliser et éclairer, notamment les concepteurs que sont les chercheurs et les ingénieurs, sur les enjeux et les interrogations éthiques que soulève le numérique.
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1 La CDEFI - Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d'Ingénieurs, le CEA, le CNRS, la CPU - Conférence des Présidents d'Université, Inria, l’Institut Mines-Télécom
